NEWS LETTER N°3 - 17 JUIN 2022 LANCEMENT DES PREMIERS JEUX POETIQUES & ARTISTIQUES 2025/2026

https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Decouvrir-le-ministere/Histoire-du-ministere/Ressources-documentaires/Discours-de-ministres/Discours-de-ministres-depuis-1998/Frederic-Mitterrand-2009-2012/Articles-2009-2012/Visite-virtuelle-du-Ministere-la-rue-de-Valois-comme-si-vous-y-etiez

 

0/EDITO « NATIONAL » de José Muñoz                                 

Président du Comité International Fondateur des Jeux Poétiques

Mes Chères et Chers Amies (is),

Le monde de la culture en France s’interroge…

Nous toutes et tous qui pensons, imaginons, cherchons, échangeons, écrivons, réalisons, produisons, traduisons, jouons, bref qui créons le jour, la nuit, le matin bien sûr ; à l’image de l’œuvre de Marcel Proust : A la recherche du temps perdu… « Longtemps, je me suis couché de bonne heure » …

Nous aimerions que nos femmes, nos hommes, nos décideurs et séculaires mécènes et donateurs, nos politiques comme ils se nomment, nous parlent et agissent autour d’un beau programme, voté par nos députés et sénateurs, républicains et laïcs, universels et fraternels.

Un programme qui continuerait à nous aider financièrement, très souvent au travers de la volonté des collectivités locales, des régions et départements de notre pays qui, il faut le rappeler, font vivre la création depuis les lois de décentralisation « Defferre » sous le mandat du Président Mitterrand, car nous vivons évidemment de notre passion, mais souvent de quelques « miettes de pain » et de beaucoup d’amour.

A l’aube de ce nouveau mandat républicain, nous souhaiterions que la promesse de notre Président de la République, au moment de cette crise du « covid », moment où renaissait l’idée du « new deal de Roosevelt » à l’égard des arts et de la création, se réalise.

Bien sûr nous ne sommes pas à plaindre, des efforts financiers, notamment pour les intermittents culturels, ont été dégagés. La France reste une île de sécurité réelle et modeste pour nos artistes au regard de nos frères et sœurs des arts, de la recherche, des cultures de tous les autres pays du monde.

A l’heure où se relance une nouvelle étape politique, avec la joie de voir une des nôtres, gravir les marches du Palais Royal, rue de Valois, un nouvel espoir s’annonce-t-il ?

A l’heure où, une fois de plus, on nous dit « tout cela est très cher et nos caisses sont plus que vides », nous sommes très endettés, etc…

En homme et économiste humble de la culture, qu’il me soit permis une nouvelle fois de dire, que s’il y a un secteur qui, concrètement et visiblement, peut enorgueillir l’état du ruissellement qu’elle provoque en France, c’est bien la Culture et ses deux bras armés, celui du tourisme et celui des industries culturelles, de la mode, de la cosmétologie, du cinéma, de ces cépages et « last but not least » de la Recherche.

Alors, n’ayant plus peur avec ses arguments de doubler notre budget national de la culture, car il provoquera un « effet de levier » pour notre économie. (Voir le rapport de l’I.G.F. sur la part de la culture à plus de 12 % de notre P.I.B.).

Un de nos professeurs à ESSEC/ISSEC, à la suite d’une interrogation sur les succès industriels et commerciaux aux U.S.A., nous expliquait : « Il y a toujours eu des projets fous aux U.S.A. et les financiers des « States » qui croient dans ces projets fous l’expliquent d’abord parce qu’ils acceptent ses projets novateurs et utopistes et surtout parce qu’ils savent que d’abord les américains sont aussi fous de soutenir ces mêmes projets. Voilà comment le monde des industries culturelles et cinématographiques des U.S.A. représente aujourd’hui avec notamment les « GAFAM » etc… les premières entreprises mondiales.

Et dans ce monde de fous et d’utopistes, une petite cellule active commence à être aimée, c’est celle qui sera un jour reconnu du monde entier, par l’apport de sa jeunesse créative et « poétique », remplie de passions et de fraternité et qui, à l’instar des J.O., deviendra un rendez-vous international de l’« Art pour la Paix ».

J.M.

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AUX FUTURS JEUX ARTISTIQUES ET POETIQUES

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(Contributions « culture » déduites fiscalement sur :)

www.jeux-poetiques.org

 

 

https://www.lequotidiendelart.com/articles/21884-miss-tic-pionni%C3%A8re-du-street-art.html

 

I / STORYTELLING – EPISODE 3 – du 1er au 17 juin 2022

GENESE D’UNE UTOPIE « LES JEUX POETIQUES & ARTISTIQUES DU 21° SIECLE »    

Suite…

Rappel de la 1 et 2 ° News letter et du Story telling du Projet des Jeux …

 I/ Storytelling N° 1 - Au démarrage de cette genèse, il y a d’abord des « Valeurs Universelles » qui m’ont été apprises dans l’école de la vie, dans celle de ma famille bi nationale, dans celle de leur histoire française et espagnole de résistances contre le fascisme et bien entendu de l’école laïque de notre République.

I/ Storytelling N° 2 - Les 10 années passées auprès des artistes et poètes, à la Direction de la Galerie Maeght de Barcelona, entre 1989 et 1998, accentuèrent le besoin de créer une idée, un projet pour la paix, pour les arts, pour la fraternité des peuples et de la jeunesse, au travers de la culture.

 

I/ Storytelling N° 3 –

Et si Paris recevait les 1° Jeux Poétiques et Artistiques Universels ?

 A l’heure où les progressistes de Paris que je soutiens veulent un Paris qui « change d’ère », je rejoins en 1999 les équipes de « campagne » de mon ami Bertrand Delanoë. Il connaît depuis longtemps mon parcours de militant culturel et m’invite à intégrer son équipe.

 C’est donc autour des premières propositions du candidat Delanoë, dans les deux domaines de mes quelques compétences : celui de la fourmi économique et budgétaire et celui de la cigale culturelle - dont on sait que sa valeur artistique et écologique équilibre le sens profond de nos vies, donc de nos sens - que je vais contribuer auprès de ses équipes, à la rédaction d’idées et de programmes novateurs et réalistes pour une future gouvernance de gauche démocratique en 2001.

 Le Projet Culturel de la Ville de Paris de Bertrand Delanoë que nous présentons en février 2001, au Cabaret Sauvage, devant le monde de la culture parisien, attire plus que la jauge de ce lieu magnifique de La Villette le permette...

 Je tiens ici à remercier mon ami Méziane Azaich, son Président, de nous avoir ouvert cette institution multiculturelle de notre Capitale, ce soir-là. Il a d’ailleurs accepté de faire partie, dès l’origine, du Comité de Pilotage des Premiers Jeux Poétiques.

 Vous l’aurez deviné, l’idée de réaliser plusieurs fois dans l’année des moments forts et fraternels de créations artistiques est intégrée dans mon rapport. J’appuierai bien évidemment, mais avec prudence, l’organisation récurrente d’une grande manifestation multiculturelle à Paris. L’idée des Jeux Culturels pour la jeunesse commence à se construire dans ma tête.

 C’est parti. Je saoule mes amis et les nouveaux élus et conseillers de la Capitale, autour de l’idée de ces Jeux. Une anecdote me vient à l’esprit et j’aimerai vous la faire partager.

 Nous sommes fin juillet 2001, je suis Conseiller d’Anne Hidalgo depuis mon entrée dans son Cabinet en avril. Lors de mon entretien d’embauche avec Mme Anne Hidalgo, je lui annonce que je peux m’adapter et répondre positivement aux difficultés ou situations que sa charge de Première Adjointe pourrait lui incomber. Bien ! sauf sur une matière où je suis totalement incompétent « le sport » …

 Elle me rassure et me remercie de mettre en avant ce point faible, très faible. Fin juillet donc, Bertrand Delanoë part, avec ses équipes, défendre la candidature de Paris, finaliste pour les J.O. à Moscou qui sera gagné, comme vous le savez, gagnée par Pékin.

 Anne Hidalgo est de permanence pour recevoir, édiles et journalistes du monde sportif dans les salons de l’Hôtel de Ville, dans l’attente du résultat. Son Cabinet est déjà parti en vacances et je reste seul, également de permanence.

 Elle m’appelle et me demande gravement – sachant mon ignorance sur le sujet - de lui rédiger son discours positif ou négatif de victoire et de défaite sur notre candidature et ouvrir la possibilité, si le Maire est encore en place, de renouveler une nouvelle fois la candidature de Paris qui, une deuxième fois, sera perdue pour Paris et gagnée par Londres. Anne Hidalgo, Maire de Paris gagnera cette fois, par sa persévérance, son professionnalisme et son aura, ceux de Paris pour 2024.

 Dans la moiteur de la bibliothèque du Conseil de Paris, je rédige avec l’aide de la Direction du Sport, que je ne remercierai jamais assez, ce fameux discours où, au regard de l’histoire des J.O., j’apprends qu’il exista depuis sa création en 1896 à Athènes jusqu’en 1948 à Londres, conformément à la Charte des J.O. présentée à la Sorbonne en 1892 par Pierre de Coubertin, des compétitions et des épreuves liées aux Arts. Ces compétitions ne furent jamais traitées avec pragmatisme durant cette période, face aux compétitons de sport, beaucoup plus structurantes.

 Le discours de la future Maire de Paris, intégra ainsi, pour la première fois, l’idée de réaliser des jeux, avec compétitions et épreuves qui seraient autant sportifs qu’artistiques, tels que l’avaient rêvées Pierre de Coubertin et qui furent abandonnés par le C.I.O. après les J.O. de Londres en 1948.

 Je cite toujours l’exploit en 1948 à Londres de Micheline OSTERMEYER.

Trois mois avant les Jeux Olympiques, la pianiste Micheline Ostermeyer obtenait avec mention son diplôme du Conservatoire de musique de Paris. Tout au long de sa préparation aux Jeux Olympiques en 1948, elle continua à s'exercer au piano pendant cinq heures par jour.

À Londres, elle utilisa ses mains qui jouaient si délicatement au piano pour lancer à la fois le poids et le disque. Dans sa première épreuve, le disque, elle était en troisième position à un tour de la fin. Mais son dernier lancer de 41,92m lui apporta une victoire avec 75cm d'avance. Quatre jours plus tard, la Française remportait sa deuxième médaille d'or en gagnant le lancer du poids avec une avance de 66 cm. Enfin, elle participa au saut en hauteur et y obtint une médaille de bronze derrière les spécialistes de cette discipline, l'Américaine Alice Coachman et la Britannique Dorothy Tyler.

Elle célébra sa victoire au lancer du poids en donnant à l’Albert Hall (dans le cadre des épreuves artistiques encore présentes), un récital d'œuvres de Beethoven. Son succès en athlétisme fit du tort à sa carrière de concertiste, et pendant les six années suivantes, elle eut peur de jouer Liszt parce qu'il était trop « sportif ». Néanmoins, Ostermeyer continua à défendre sa « vie divisée ». « Le sport », dit-elle, « m’a appris à me détendre ; le piano m'a donné des biceps forts ainsi que le sens du mouvement et du rythme ».

 L’utopie de réaliser de véritables compétitions et épreuves autour de ces Jeux Artistiques entra ainsi dans ma vie de militant culturel.

 Je savais cependant que dans le cahier des charges habituel des candidatures aux J.O., sous le contrôle du C.I.O., demeurait l’obligation pour la Ville Hôte de réaliser des Jeux Olympiques Culturels qui ne sont plus des compétitions et des épreuves, mais des évènements culturels éphémères, à charge pour le Comité d’Organisation des J.O. de les organiser. J’en fus un témoin actif, comme Directeur de la Galerie Maeght de Barcelone à ce moment-là, membre du Comité de Pilotage des J.O. Culturels de Barcelone en 1992.

 Je constatai que, lors de cette période des J.O., toute la communication et la presse se concentraient bien naturellement sur le sport et nous (le monde culturel et artistique de Barcelone) l’avons malheureusement vécu dans notre mobilisation publique et privée, sans reconnaissance et sans apport commercial et touristique.

 Cette période et mon activité dans le Comité de Pilotage avec le C.O.J.O. de Barcelone dès 1991, me permis de concentrer de multiples notes et documents qui nous furent distribués pour mieux comprendre et appréhender l’organisation et l’ampleur d’un tel évènement.

A suivre …

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 Suivront bientôt les chapitres suivants :

-     0/1 :  L’EDITO du Président ;

-     I/4 :   La suite de la « STORY » des Premiers Jeux Poétiques et Artistiques en I/1-I/2-I/3 ;

 Et, grâce à vos retours, la prochaine quinzaine, j’espère :

-         II/1 : Un Projet qui avance avec ses points forts et ses points faibles ;

 

-         II/2 :   Nos/Vos coups de cœur de la quinzaine > envoyez-nous vos liens du net à : [email protected]

Bien sûr tout cela s’améliorera au fur et à mesure de vos retours et réactions positives, voire interrogatives, mais toujours constructives.

     -     III/1 : Une sélection de Vos annonces sur « linkedin » diffusés à notre Communauté des 7.000 « IN » qui suivent mon lien « jose munoz »

 Merci et au prochain numéro de la news letter et soyez toujours plus nombreux à adhérer à notre Association directement sur le site : www.jeux-poetiques.org

 José Muñoz : Président du C.I.F.J.P

17/06/22